D’abord qualifiée de crise sanitaire, économique puis sociale, la crise du coronavirus ne serait-elle pas également une crise de la communication ?
À tous les niveaux, la communication a été le pilier indispensable pour traverser les différentes crises et le sera encore :
Tout d’abord, au niveau du gouvernement et des autorités locales, la communication a joué différents rôles ; du discours rassurant, en mettant en avant des notions de réalité alarmiste, au recadrage, jusqu’à la sanction.
En entreprise également ; La communication interne a été essentielle pour rassurer et accompagner les salariés puis pour maintenir le lien en situation de télétravail ; La communication externe quant à elle, a servi au maintien de la visibilité des institutions, mais également à renforcer l’accompagnement des clients, notamment par le biais de nouveaux services.
Et pour finir, la circulation croissante de fake news, ou encore la disqualification du monde médical et du journalisme dans une partie de l’opinion publique, par la difficulté à transmettre des informations fiables dans un contexte d’incertitude et de perte de confiance générale.
À tous les niveaux nous avons constaté les limites des usages de la communication.
Cette crise a mis en lumière de nombreux dysfonctionnements en termes de stratégie de communication : Du manque d’anticipation et d’adaptation des messages nationaux vers nos territoires pour les autorités gouvernementales, aux difficultés à rassurer, fédérer et motiver leurs équipes pour certains dirigeants, la communication s’est révélée insuffisante dans de nombreux cas.
Les métiers de la communication ne seraient-ils pas à questionner :
Dans leurs méthodes : la conviction, le nudge (inciter le citoyen à agir au lieu de le contraindre…) ;
Dans leurs objectifs : productivité, publicité, etc ;
Mais également, leurs outils : souvent dépassés dans un contexte contraignant.
Ces questions méritent d’être posées car la communication est également une partie de la solution. La communication est un levier de performance pour tous :
Face aux crises, que peut faire la communication ? Que doit-elle faire ? Peut-on changer les comportements ? Comment opérer une transition à l’aide d’une communication responsable ? La communication « positive » est-elle une nouvelle démarche pour faire face à ces défis ? Peut-on ou doit-on aborder les métiers de la communication sous un angle éthique ?
Une prise de conscience des dirigeants à faire évoluer leurs communications, l’émergence d’un journalisme « positif », la possibilité de changer les comportements des citoyens, la création d’un nouveau récit pour comprendre le monde, ou encore la transmission d’informations fiables pour favoriser le débat public.
Faisons le pari que communiquer peut être une autre manière d’apporter de la réflexion, du débat, du savoir, mais aussi de créer du lien social pour faire face à ces crises et « réparer le monde ». AD LINE Conseil forme et accompagne les dirigeants vers cette transformation.
