Aux Antilles-Guyane, les organisations ont subi de profonds bouleversements ces derniers mois et, dans un contexte général devenu anxiogène sur fond de différentes crises identitaire, sanitaire et sociale, de plus en plus de conflits internes sont révélés au grand jour.
Dans ce cas, la communication devient le premier outil à déployer. C’est en effet la communication qui permettra de réduire les incompréhensions et de sortir de l’impasse, à condition de maitriser les fondamentaux et de les appliquer au quotidien.
Quels facteurs influent la communication ?
Commençons par là ; Pourquoi avons-nous l’impression de ne pas se comprendre dans un échange entre deux parties lors d’un conflit ? Deux facteurs prioritaires sont généralement pris en compte dans les conflits : la négociation et les caractéristiques de base des objets sociaux. Mais d’autres facteurs interviennent et sont malheureusement mis de côté ; Notre vision du monde, nos expériences passées et nos aspirations ont également une incidence sur la façon dont nous communiquons et sur la façon dont nous réagissons à la communication qui nous parvient. Ces facteurs culturels peuvent être une cause importante de divergences dans l’interprétation du contenu.
Quelle incidence ces facteurs peuvent-ils avoir sur la communication ?
Le contenu de la communication et la façon dont elle est comprise créent des relations soit positives, soit négatives entre les personnes et attire l’attention sur l’importance de « savoir à qui l’on s’adresse ». La connaissance des prédispositions aide à préparer des messages qui s’adaptent aux réalités socioculturelles des récepteurs. Un communicateur qui connaît et comprend ses prédispositions est plus susceptible de bien faire passer son message.
Le rôle fondamental de la communication est de créer une compréhension mutuelle. La base de la communication est la compréhension plutôt que la persuasion, alors que dans la plupart des conflits chacun essaye d’imposer sa vision. Sans la compréhension, il ne peut y avoir de désir de changer d’avis, d’attitude ou de comportement.
Une attitude égocentrique, l’incapacité à voir rapidement le point de vue des autres est le plus grand obstacle à la communication et à la résolution de conflits.
Certains préfèrent montrer une posture de leader qui ne transigent sur rien au lieu d’être à l’écoute de leurs interlocuteurs et de chercher à comprendre les motivations profondes de ceux-ci.
Dans leur recherche de l’efficacité, la plupart des organisations ont tendance à ignorer ou à oublier une importante condition préalable à la communication ;
Leur raisonnement semble le suivant : bien qu’elles considèrent important qu’un message arrive à destination et soit entièrement compris, elles estiment plus rapide et plus économique de se concentrer sur l’efficacité du message, à savoir que les demandes soient exécutées. Mais pour qu’une communication serve les fins pour lesquelles elle a été envoyée, son contenu doit être avant tout reçu et compris.
L’application des principes d’une communication efficace ne doit pas être laissée au hasard en période sensible. Faites appel à notre cabinet AD LINE conseil qui saura vous accompagner afin de réduire l’incidence des conflits et laisser plus de temps et d’énergie à améliorer le rendement de votre organisation.